samedi 3 août 2013

SIMON HANTAÏ ... Centre Pompidou *****

"La toile est un ciseau pour moi" Simon Hantaï

Le Centre Pompidou rassemble pour la première fois l’œuvre de l’un des plus grands peintres de la seconde moitié du XXème siècle, figure magistrale de l’abstraction.

Simon Hantaï (1922-2008) est un peintre français d’origine hongroise. Il obtient un diplôme d’ingénieur puis fréquente l’école des Beaux Arts de Budapest. Il s’installe à Paris en 1949 et va aborder plusieurs chemins artistiques. Il participe d’abord au mouvement surréaliste puis découvre Jackson Pollock et les expressionnistes américains et se rapproche des tenants de l’Abstraction lyrique. Il participe en 1956, à la galerie Kléber à l’exposition Sexe-Prime. L’année suivante, ce sont des peintures d’inspiration religieuses qu’il y présente.

A partir des années 1970 il invente le pliage comme méthode. La toile n’est plus agrafée à un châssis. Il l’a plie, la froisse, l’imprègne de couleurs puis la déplie et il n’utilise plus les pinceaux.

Suivant que le pliage est fin ou grossier, il élabore des œuvres très différentes.











































Pré MEUNS














































































































































A la fin de sa vie, l'artiste d'origine hongroise Simon Hantaï a très souvent refusé les propositions de grandes rétrospectives dans les musées français ou étrangers. Ce n'est que cinq ans après sa disparition que le Centre Pompidou peut donc enfin lui rendre un bel hommage. Ce laps de temps a permis la relecture élogieuse d'une œuvre commencée à Budapest, poursuivie à Paris sous les auspices du surréalisme avant de se déployer, surtout à partir des années 50, avec de grands cycles abstraits. Mêlant les influences colorées d'un Matisse et le fameux all-overd'un Pollock, les peintures de Hantaï naissent de complexes manipulations, pliages de la toile, nœuds, jeux de composition, aboutissant à des œuvres où la plénitude de la couleur et les interstices de l'espace sont magnifiés. Voilà un parcours pétillant, des "Mariales" des années 60 aux "Tabulas" des années 80, qui réchauffe le cœur et le regard ...
Laurent Boudier - TELERAMA

Je suis tout simplement subjuguée !!

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