samedi 29 juin 2013

Bêtes de Sexe - La séduction dans le monde animal ... Palais de la Découverte ****~

Place à l’ingéniosité créatrice et effrontée de la nature, qui vient bousculer nos propres repères sur la sexualité : les escargots se tirent dessus avec des flèches d’amour, les orchidées se déguisent en abeilles femelles pour attirer les mâles, la femelle émeu choisit son mâle au poids…



Au delà du jeu de la séduction, du choix du partenaire ou de la guerre des sexes, l’urgence réside dans la transmission de ses gènes à la génération suivante.

Elaborée par des conservateurs du Muséum de Londres, des biologistes et des experts du comportement animal, cette exposition examine l’évolution des stratégies reproductives et explore minutieusement la vie sexuelle des animaux et des végétaux.

Elle réunit plus de 100 spécimens naturalisés et des courts métrages (huit films plein d’humour, intitulés « Green porno », réalisés et interprétés par Isabella Rossellini illustrent la vie sexuelle de certaines espèces), des photographies grand format enrichissent le propos, un mur interactif et poétique renvoie le visiteur à son propre art de la séduction.



Parades, cadeaux nuptiaux, sexualité contrainte, homosexualité, ou partenaires multiples...

C'est une exposition haute en couleurs à laquelle les visiteurs sont invités.
Alors inutile de juger les animaux selon nos codes moraux, de même que nous ne fondons pas nos règles sur leurs comportements : oublions nos préjugés et découvrons une ou deux choses à leur sujet…

Pourquoi la nature a-t-elle inventé la sexualité ? Pourquoi les femelles sontelles particulièrement exigeantes dans le règne animal ? Comment les mâles s’assurent-ils de leur paternité ?

Le parcours de l’exposition propose cinq séquences thématiques :
La sexualité, une histoire ancienne
La reproduction, avec ou sans sexe
A la recherche du bon partenaire
Mais comment s’y prendre ?
La conclusion, Et l’homme dans tout ça ?, questionne, non sans malice, le visiteur sur la séduction humaine.

Le Palais de la découverte, plus que jamais un lieu de décryptage et de découverte de la science.

« Bêtes de sexe » apporte des connaissances sur l'évolution naturelle, et remet en perspective les codes moraux et conventions de la société humaine.

Tous des Bêtes…? 

Le Palais de la découverte est le premier musée étranger à accueillir l’exposition Sexual Nature produite par le Natural History Museum de Londres, accessible à partir de 10 ans en raison de ses contenus explicites.

Palais de la Découverte - 75008 Paris - 23/10/2012 au 25/08/2013

CRITIQUES :

*** Bêtes de sexe » affiche clairement la couleur : attirer dans ses filets le visiteur qui a toujours voulu tout savoir sur la copulation animale sans jamais oser le demander ! Compte tenu des cabrioles de jeux de mots et des vidéos explicites, l'expo s'adresse aux préados, et non aux plus jeunes. Toutes les fantaisies de la nature illustrent le propos très sérieusement élaboré par le Natural History Museum de Londres, des étreintes particulièrement sanglantes des mantes religieuses aux câlins chronométrés des chimpanzés ! On a particulièrement rigolé de la parade amoureuse des oiseaux, et surtout du rôle pour le moins inattendu d'Isabella Rosselini dans une série de courts métrages intitulés « Green Porno » ! 
TELERAMA

*** A propos de 



Qui ? Isabella Rossellini, belle plante encore bien verte, se déguise en ver de terre, abeille, escargot et autres délicieuses bestioles pour conter les moeurs sexuelles des animaux susnommés.

Quoi ? Des clips de deux minutes, courts et flashy, conçus par Isabella elle-même à la demande de Robert Redford, qui voulait des films écologiques à diffuser sur téléphones portables pour l'institut expérimental du Sundance Festival. Il n'a pas été déçu.

Et alors ? Irrésistible et instructif, le porno vert de Rossellini renouvelle le genre avec délice et ne nous épargne rien des frasques parfois scatologiques de ses sujets. Sans jamais rien céder de sa classe légendaire - une gageure, en l'espèce ! - elle s'amuse beaucoup dans ses tenues de lombric ou derrière ses yeux de mouche. Du coup, nous aussi.
En savoir plus sur L'Express.fr 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire